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Transistor

Olie

 

 

« Quand j’étais petit, je m’endormais et je me réveillais avec la radio contre l’oreille. J’écoutais Max Meinier « Les routiers sont sympas ». Les camionneurs appelaient de Turquie ou d’Espagne ; je voyageais avec eux. Ces vieilles radios captent les ondes courtes aussi bien que les longues et les moyennes. Je pouvais écouter parler en Finnois ou en Chinois. Une de mes vieilles radios possède encore les piles de quand j’avais seize ans et elle fonctionne toujours ! »

(Olie a aujourd’hui presque vingt ans de plus !)

Les vinyles

Nils

 

 

« Le vinyle est un objet très concret par rapport à  un CD. Il y a une émotion particulière. Une chaleur du son qu’on ne retrouve pas sur un CD. C’est bien pour sampler. Nous, les turntableist on adore composer en scratch et en passe-passe. Voilà comment on pratique. Il faut deux vinyles. Tu lances le premier son sur le premier vinyle. Dès que tu veux que le son se répète, tu lances le deuxième vinyle (le même que le premier), tu l’arrêtes, relances le premier, etc. On peut jouer à l’infini. Il faut être très habile de ses deux mains, ce qui fait qu’on développe ses deux cerveaux, le gauche et le droit. »

Vinyl de Coltrane

Jean-Marie

 

 

 

« Quand j’avais quatorze ans, on est allé à Lourdes avec un ami. On s’ennuyait, alors on allait dans les cafés et les bars. C’est là qu’il m’a fait découvrir la musique de Memphis Slim. Par après j’ai découvert Coltrane à une soirée bien arrosée chez des amis. Ce fût le coup de foudre ! Le beat, le swing, ça me fait vibrer ! »

Violon

Michèle

 

 

« Mes grands-parents et mes parents étaient tous musiciens. Musiciens de rue ou musiciens d’intérieur. Moi, j’ai appris la musique avec mes enfants. J’aime les vibrations du violon, même si je n’en joue pas très bien. Cet instrument est capable de rendre très exactement toutes mes émotions, de la joie à la douleur. Le violon est vraiment mon instrument de cœur ! »

Le violon est ici, pour l’occasion, un dessus de viole.

Voiture bleue acadienne

Cécile

 

 

« Cette petite voiture acadienne m’a emmenée, avec mon frère, mon petit ami et une amie, loin de chez moi. C’était mon premier grand voyage. J’avais dix-sept ans et une grande envie de prendre mon envol. Nous avons bourlingué au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède, en faisant du camping sauvage. C’est à ce moment là que j’ai vraiment coupé le cordon ombilical. J’espère que quand mes enfants auront cet âge là, j’oserai les laisser partir eux aussi ! ».

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